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1b : Marc et Mauricette

En 2005 , Marc, architecte à paris  , environ 40 ans rencontre Mauricette, environ 30 ans  ,la cousine germaine de Fonsal chez qui je loue un appartement au pays Mékako. Ils logent dans l'appartement mitoyen  a été souvent loué par des couples franco étrangers. Voici l'histoire de Marc et de Mauricette . Fonsal , d'origine Mékako , était devenu français peu apres l'élection de François Mitterrand, qui régularisa beaucoup d'immigrés clandestins. Ensuite il devint chauffeur  puis chef garagiste au ministère de la Culture , mais d'abord au ministère de l'intérieur.
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Fonsal affirme avoir été intermédiaire pour des titres de séjour à deux reprises, d'abord lorsqu'il travaillait dans ce ministère, car il connaissait des secrétaires. Par la suite , retourné au Mékako, il affirme avoir été l'intermédiare d'un consul que l'on appellera consul numéro 1 . Ce  consul  aurait été accusé de corruption  mais l'affaire aurait été étouffée après un article dans Libération, il aurait été simplement muté ailleurs. J'écris cela au conditionnel car bien évidemment je n'ai pas de preuves. Mais puisque dans ma vie j'ai vu que des faits   dont j'avais  été acteur ou témoin ont été souvent considérés comme des produits de mon imagination, je me garderai de considérer d'avance comme menteurs mes interlocuteurs
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 Mauricette avait donc obtenu un visa à paris mais  n'avait  pu faire le prolonger son visa quoique vivant en couple avec Marc. Le fait d'avoir essayé lui vaut  d'être signalée comme devant être reconduite à la frontière.  Néammoins elle décide de rester vivre   sans visa avec Marc sans déclarer son adresse .
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Ils veulent se marier mais Marc sait que la plupart des mairies , dès la publication des bans , transmet le dossier à la préfecture pour vérification des droits de résidence.La police est régulièrement  envoyée à la mairie  le jour du mariage avant que celui-ci ait lieu, et elle expulse ou emprisonne la personne sans autorisation de séjour avant même que le mariage ait  eu lieu, même si il y a un enfant français.
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Pour se marier, il faut présenter un acte de naissance .Mauricette passe un an et demi pour obtenir son acte de naissance au pays Mékako  , où il faut payer de gros bakchichs à de multiples étages de l'administration, même pour faire authentifier un acte de naissance véridique  et pour tout papier à partir duquel les fonctionnaires corrompus du Mékako peuvent exercer un chantage. 
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Marc  sonde les employés de plusieurs mairies, en leur posant  des questions sur les moeurs des maires .A la mairie du 14ème à Paris, un jeune employé rassure Marc en disant que le maire ne prévient jamais la préfecture des mariages franco étrangers. Marc se domicilie dans cette municipalité et s'y marie  trois ans et demi avant que je le rencontre.
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néammoins  le tribunal administratif conteste son mariage en déclarant qu'apres enquête diligentée auprès du consulat de France au Mékako, celui-ci a découvert que l'acte de naissance de Mauricette serait  un faux. Selon le consulat , deux personnes portent le même numéro d'acte de naissance. 
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Marc paye un huissier et un juge au Mékako et ceux-ci prouvent que l'acte est véritable  , c'est  une conclusion  du tribunal  compétent au Mékako . mais le  consulat de France dans ce pays confirme les résultats de sa prétendue enquête au tribunal administratif de Paris en certifiant que  la plupart des papiers faits au Mékako sont des faux, et qu' on ne peut rien obtenir sans pots de vin.
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Marc téléphone presque tous les jours de Paris au Consulat de france au Mékako,ce qui serait impossible aujourd'hui pour des raisons que j'expliquerai ailleurs. La personne qui lui répond ,  l'épouse  du consul numéro 2  , chargée des visas. Elle  le met en garde contre les femmes du Mékako qui seraient toutes des putes. Elle lui annonce  qu'il la remerciera un jour d'avoir empêché son mariage avec une pute. 
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Marc lui répond que Mauricette  n'est pas une pute, était une pute,et que même les putes ont le droit de cesser de l'être et de se marier. Un tel dialogue téléphonique serait impossible aujourd'hui. 
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Marc  apprend  par les témoignages de personnes ayant obtenu un  visa pour la France à ce consulat,qu'ils ont pour cela payé  une somme énorme   à un intermédiaire .Cet intermédiaire n'est pas  Fonsal, car  lorsque marc appelle le consulat, c'est le consul numéro 2 qui a remplacé le diplome que connaissait Fonsal. Par la suite d'autres personnes me diront avoir payé dix fois plus cher à des intermédiaires du consul numéro 2. Evidemment il est impossible de fournir des preuves , il faudrait pour cela qu'une caméra filme ces transactions, qui sontforcément secrètes  .
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Marc prend un avocat à Paris et perd deux procès, car c'est la parole du consulat  qui est considérée comme compétente sur les questions d'Etat Civil,  c'est le consulat qui est est garant de ce qui est légal où non. L' impunité diplomatique  semble totale. Les frais  de marc s'élèvent à 5000 euros pour ces deux proces qui ont pris  des années . Apres avoir perdu deux fois au tribunal, il était possible de déposer un recours au conseil constitutionnel, avec un  avocat spécialisé. 
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Le conseil constititutionnel conclut qu'il ne peut pas savoir si l'acte de naissance est faux mais il certifie que l'acte de mariage est vrai. Du coup, la décision fait jurisprudence200 dossiers de mariages contestés pour acte de naissance faux. Néammoins par la suite, ce prétexte de fausseté des actes de naissance continuera à être utilisé, sans doute parce que les victimes ne savent pas comment faire jouer la jurisprudence. 


21/12/2012
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