D.O. Tron : L'HOMMAGE A OSIPEH , version du 3 novembre 2012
opus 13 : TE ARII VAHINE O TE PEPE
Prononcer : Té arii vahiné o té papé, la cheffesse de l'eau .Les titres de mes peintures ,qu'on trouvera sur la toile au dos ou sur la tranche de mes peintures, près de la signature, sont souvent en reo maohi.
/
Osipeh esprit de l'eau
En quête de l'éternité
est entrée dans le corps clair
D'une danseuse sa disciple ...
/
/
Au XXème siecle, Christine m'avait dit un jour :
" J'ai l'impression parfois que tu m'écris des poèmes
qui étaient préparés avant notre rencontre,
et que tu as juste ajouté mon nom "
/
Je lui répondis :
" C'est vrai, certainement celle que j'aime
j'en ai rêvé d'abord , pour une harmonie, une synchronisation
j'ai désiré une femme qui fusionne avec mon utopie
et qui ne soit pas étrangère au poème de ma vie ...
/
L ' amour pour fabriquer termites et souris, la Terre en regorge
et je n'ai d'attirance que pour la nymphe
qui es toi, que tu laisses danser en toi
Or même sur les bas reliefs des temples,
je ne vois que femmes caricaturales
en dépit de leurs seins de pierre
à faire saliver et s'enivrer d'étoiles .../
Je suis honnête avec toi , c'est vrai que j'aime
celle qui est à la hauteur de nos chorégraphies
car c'est là que j'existe et que je résiste
aux sables mouvants
C'est là que je suis fidèle sans effort.
Tu le savais en me rencontrant...
/
Tes premiers mots étaient , à l'issue du ballet que j'avais orchestré
"Je veux bosser avec toi"
/
Donc c'est clair, c'est cette femme que tu voulais être
pour avancer avec moi en équilibre au dessus des ravins ,
des pièges et des illusions de la vie incarnée.
Il ne reste qu'à continuer à l'assumer.
/
Oui je sais ,moi aussi je suis une bête,
un singe avec des poils alors que ta peau est lisse ,
Mais voilà longtemps que je ne crois plus vraiment aux identités
qui auraient fait la fierté de mon père et de la mère.
Donc j'ai invité les rayons du soleil
à brûler ma destinée
et à s'installer dans les périodes de mon souffle.
/
Je vois mal comment je pourrais autrement
supporter la méchanceté des esclavagistes
et leurs bataillons de zombis.
/
Aussi tu me plais tout à fait
quand ton esprit est à l"écoute de la musique des sphères ...
Bien sûr quand on fait l'amour je suis tenté d'être idolâtre
et de ce fait de me soumettre aux lois mortifères de l'incarnation
/
Alors pour ne pas abreuver nos orgueils je dirai plutôt
qu'en toi j'ai rencontré la femme de mes rêves
il ne faut pas trahir la nymphe qui donne un sens à notre vie.
/
C'est comme s'il existait de toute éternité, pour guider nos naissances
une femme archétype de toutes les vertus...
/
Même quand je semble seul, je la fais danser
en chantant, devant, autour de moi, comme une étincelle
de la Mère cosmique aux seins gorgés de galaxies,
gorgés de nuit et de lumiere, de repos et d'éveil ...
/
Une femme génitrice de toute femme
une femme échappée du zoo mondain
et voilà qu'en ayant voulu travailler avec moi
pour danser sur mon tambour, ma flûte et mes murmures
tu as choisi l'identité de cette conscience vénérée par mes rêves !
/
Oui , c'est ainsi je t'aime,
je l'avoue j'ai ajouté ton nom à mon poème
Il n'en tient qu'à toi d'être fidele à la plus belle image de toi même"
/
/
Plus de vingt ans plus tard, Christine et moi nous étions devenus comme frère et soeur
nos rencontres étaient sur rendez vous pour des cérémonies d'amour tantrique
sur rendez vous tellement chacun de nous était occupé de son côté ...
J' avais la nostalgie du temps où la premiere urgence du matin
étaient l'entraînement au chant , à la danse, en couple
Les mélodies les rythmes nous habitaient
cela rendait légère et joyeuse comme dans un rêve
la traversée des épreuves de l'incarnation
avec des chacals nous menaçant à chaque étape.
Nous étions déjà cernés par les chantages et les jalousies
et poubellisés par les appétits des fourmis.
Néammoins quand les obstacles , les sabotages nous encerclaient
nous savions tous les deux renaître sur la planète invisible
des danses enseignées à mon âme par les oiseaux célestes
Ensuite je me suis trouvé seul sur la falaise
là où notre vie devait recommencer selon ta promesse
il n'y avait plus le temps pour se rencontrer pour de vrai.
Il n'y avait plus que deux mécaniques qui fusionnaient
et à force de retenir mon sperme
je n'avais plus envie de rien
tu disais mêmeque tu avais dépassé les appels du sexe?
/
Alors je me suis remis à rêver.
Tu avais souhaité que l'on quitte l'île Aimeho
car tu disais que le climat des tropiques te rendait malade
et qu'à Formentera nous serions de nouveau synchronisés...
/
Hélas nos priorités n'étaient plus les mêmes au quotidien
Et là où nos tâches quotidiennes nous entraînaient séparément
nous faisions des rencontres
La plupart était stériles, des impasses de chair ...
/
La ruine matérielle menace celui qui se cramponne à l'idéal
mais le désastre de l'âme est plus redoutable
que le bombardement infligé par les démons à face d'hommes ou de femmes !
/
/
Enfin revint le temps des miracles
Chacun de nous tout en sauvant notre amitié
retrouva une nouvelle moitié
/
Et par la grâce de nouvelles âmes affamées d'utopie
Il y eut le partage d'amour des alchimistes
pour déposer la graine ancienne et savante de guérison
Dans leurs mains douces si longtemps persécutées.
On ne se sauve que par l'amour, le devenir, le véridique
/
j'étais reparti seul pour l'ile Aimeho, dans le Pacifique
Là je tatouais ma cabane au bord du lagon des couleurs des cinq éléments
afin de me porter chance, et attirer la femme de mon rêve.
/
C'est alors qu' Osipeh, grande animatrice d' ondines
répondit à mon appel, et vint loger près de moi.
Je la dessinais sans cesse, elle chuchotait à mes oreilles
et caressait mon coeur de son souffle astral
nous faisions même ensemble nos prières dans l'âme du monde
et elle se montrait obédiente à Agastyar mon ange gardien.
/
Le nom d'Agastyar en tahitien s'écrit Atatia, qui veut dire Justice.
La justice tout de même c'était me semblait il de retrouver une compagne
prête à renoncer à tout le superflu des apparences et de leurs guerres
afin de s'élever ensemble jusqu'à l'espace sidéral
ainsi que ces enfants qui prirent leur élan en se tenant la main
pour bondir dans le ciel et devenir des étoiles jumelles,
on les appelle Pipiri ma, frère et soeur ils ont fui
les réprimandes injustes , la fatalité de l'esclavage ...
/
Cette présence quotidienne d'Osipeh
c'était à la fin de l'an 2000, et les mois qui suivirent
Les jours de tempête, les eaux du lagon parfois franchissaient la porte
Je chantais : " c'est la hutte finale !"
en renoncement à tous les palais trompeurs ...
/
Osipeh me disait :
/
"je suis là pour toujours avec toi
et chaque fois qu'une fille de l'île ou une voyageuse
entrera dans ton atelier sans chaise de nos peintures
et sera rassurée par le tambourin suspendu au dessus du lit
j'habiterai son corps pour qu'elle s'élance vers toi !
/
Oh je le sais , les guenons sont rétives aux gestes spontanés de bonté
je soufflerai en elles la fraîcheur de la pluie, le cristal des torrents
pour les faire danser, pour que leurs oreilles
se rapprochent de toi pour mieux entendre ta harpe
et pour en jouer en tête à tête ...
/
Puis de là à travers elles je pourrai savourer le parfum délicieux
de ta chair inspirée, de tes baisers.
Mon rôle c'est de les aider toutes ,ces femmes
à rejoindre le courage de leurs plus beaux songes ...
/
Elles célèbrent la légéreté et le romantisme
mais elles sont lourdes de huit mille ans de préjugés, au moins...
En attendant, toi qui me vois dans ton rêve éveillé
sache que je suis toujours prête et nue, même de toute chair
pour bondir et voler aux rythmes où tu t'effaces
aimantés que nous sommes par la danse des étoiles"
/
/
Et c'est ainsi que l'ondine Osipeh, par son scintillement mêlé au mien
attira l'âme et les lèvres de quelques voyageuses ...
Leurs certitudes n'étaient pas pétrifiées,
elles croyaient encore à la jeunesse éternelle ,
à l'utopie du bonheur durable
sans savoir pourtant tout lui sacrifier
les dents chez l'être humain sacralisent les priorités de la bête
fiere de proclamer sa propre vérité
/
Elles allaient, ces voyageuses,
jouissant de l'approbation des rapaces prêts à les dévorer
Elles allaient, nquietes mais de préférence
vers les sables mouvants
/
Elles étaient piégées par les promesses des démons
qui régnaient arrogants sur le monde matériel.
Leurs églises suggéraient la fin des tribulations
mais une fois travesties et déeesses ou en disciples
elles tombaient dans les pieges de leur éducation
/
L' idolâtrie se fortifiait de la peur de l'avenir
Les voyageuses n'étaient pas prêtes à tout abandonner
pour un ermite des plages bravant la malédiction de Caïphe et de Pilate ...
/
Elles avaient tant d'aventures encore à collectionner pour trouver leur voie
Elles s'envolaient donc comme prévu sur les avions déjà programmés
avant leur départ des antipodes pour le tour du monde
/
Puis je sais que c'est toi Osipeh qui un midi orienta vers moi
la vahiné Riro lorsqu 'elle se dressa dans le lagon
et me fit le signe de loin de venir boire à son sein.
je sais que c'est toi car quand je la voyais je te voyais
et elle aimait avoir ce regard,
quoique le perdant de vue régulièrement par orgueil.
/
Les gestes de Riro étaient explicites...
Elle était née dans la vallée de Paopao, sur cette île Moorea
Adolescente elle avait appris
à danser dans le groupe de Madeleine Moua
puis elle pratiqua un temps l'effeuillage ondulant
des robes de fleurs parmi les danseurs chantant comme des perles ...
/
Le capitaine d'un paquebot en croisiere dans le pacifique
aperçut dit on sur un îlot un homme à grande barbe
seul avec sa ¨compagne et leurs instruments de musique
Taillés par eux même dans des noix de coco, des bambous et des souches d'arbres
/
Il fit alors halte et les visita sur un canot;
Les marins demandèrent ; " quand donc avez vous fait naufrage ?
Montez à bord , ce soir , partagez notre fête
avec nos stars professionnels d'Hollywood sur nos écrans géants "
/
Les amants firent savoir qu'ils étaient venus de leur plein gré sur ce rivage
avec des graines , des volailles , et quelques outils , depuis longtemps, pour y rester.
Le capitaine alors demanda ce qui avait bien pu les attirer.
Ils répondirent en choeur et en chantant avec un sourire:
"nous sommes venus sur cet îlôt pour oublier"
/
"Oublier quoi", fit un marin, pour s'entendre répondre :
" Nous ne le savons plus, nous avons oublié !"
/
Oublié le jeu trompeur de l'angoisse
celui où on ne gagne qu'illusion
quoique prometteur de gourmandises tangibles
et d' applaudissements d'apprentis sorciers !
/
/
Dans la Grèce des anciens temps
un sculpteur qui se nommait Pygmalion
ne voyait que laideur de l'âme
dans le regard trop maquillé des princesses et courtisanes
Lui, sculpteur,voulait inviter dans sa demeure
la beauté vivante qui le désirait.
/
Alors il tailla dans un rocher des hanches
et des seins pour la nymphe Galatée.
Celle ci ne le trouva pas misanthrope, mais sensé.
/
Elle aimait jouir de la vie contemplative en se logeant
dans la statue, caressée par les yeux du voyant
et tous deux s'envolèrent parfois dans le ciel astral hors de toute pesanteur ...
/
C'était la baise parfaite , en esprit, et même dans la fusion des sexes de chair
car une femme perdue passait parfois par le musée de Pygmalion
pour se reposer quelques temps de la malédiction des mondanités couronnées.
et du coup elle se sentait honorée
même si ses caprices idiots n'étaient plus invités.
/
/
Jusqu'au moment où elle s'ennuyait
ignorante des pouvoirs magiques de l'Etude!
/
Oui, celle qui ne veut pas se sculpter soi même
ni même se laisser sculpter
qu'elle retourne à son miroir de guénon ...
/
Il restera toujours, plus haut, l'amour de Galatée
dans l'atelier de l'artiste éveillé
pour rassasier l'âme à qui le corps
bandant est pour toujours offert
fidèle à son chemin sensé
/
Ceux qui disent qu'il est mysogyne Pygmalion l' illuminé
peuvent se moquer et se gargariser , du haut de leurs tribunes
Ils sont comme des fantômes qui agitent
leurs nostalgies de chair pourrie
pour se sentir exister
et de même sont les femmes
dédaigneuses de la grande Déesse qui peut les habiter.
elles nous pas besoin de celà
elles font monter leurs côtes
par le stratagème des frustrations planifiées
/
Sri Yukteshwar disait
qu'on ne pouvait se libérer de ses désirs qu'en les réalisant
au moins virtuellement.
un proverbe wolof suggère que'en pensant profondément à son fiancé
on puisse entrevoir où le mariage va nous entraîner...
/
Quant à Gauguin une fois béni par ses couleurs
Il ne retrouvait plus ses succes de banquier
ce qu'on obtient dans la vie, c'est ce qu'on cherche en priorité
mais on peut le partager.
/
Nous ne sommes que grains de sable
dans la galaxie palpitante de la Vraie vie transparente!
La damnation est assurée même dans un luxe inouï
si l'on consent à l'idolatrie de la bête pétrie de peurs et de préjugés.
/
Oui ils sont tres attirants les poils autour de la porte
suintante d'enivrante cyprine du sexe de la vahiné
et j'aime y boire la force où peut être engendrée
des créatures à l'image de l'espèce à moitié enchaînée
/
Mais ce dont je veux qu'elle accouche c'est de mes songes
en équilibre au dessus de la mort, sans y tomber.
L'assemblée des snobs et des mesquines méprise Pygmalion
même apres avoir décoré leur salon des rêves de l'ouvrier
/
Ils aboient jalousement ceux qui n'ont pour cible
que leur miroir où ils croient voir le monde.
/
Néammoins c'est bien par amour pour l' humanité
que je sème ici et là sans illusion
quelques informations sur l'actualité des anges, des nymphes et des poètes.
Il est généreux, l'accueil de Pygmalion et de Galatée.
/
L 'amour des corps n'est définitivement satisfait
que par les rythmes et la vigilance spirituelle des astres
ce sont eux qui nous suspendent dans la nuit comme dans le jour...
La mort saisit déjà un peu celui qui dédaigne
la connaissance pour préférer
ses fruits enivrants dans les festins empoisonnés.
/
Et il y eut aussi un jour aussi Elsa disant à Aragon:
" Quand Louis écrit un poème inspiré par Elsa,
et que je viens tout près pour le chercher et lui parler
voilà qu'il dit d'attendre un peu que tous ses mots soient là ...
Est ce moi donc qu'il écoute ou son rêve d'une âme ?"
/
Cela je l'entendis certainement avec d'autres phonèmes
Mais j'en déduis qu'il faut un coeur volontaire et sans timidité
pour réconforter l'humanité blessée
et donc pour se sauver soi même.
/
Lecteur, fais dans ton coeur un nid pour mon poème
il grandira comme un écho de l'utopie que ma danse enseigne...
La vie de chair est délicieuse , sauf pour qui s'y enlise !
/
Bois à la coupe de ma mémoire ...
Ivre je suis ton échanson
C'est mon cadeau même poiur ceux
qui n'arrêtent pas de comploter
Comme si nos vies et toute l'abondante beauté de la planète
appartenaient à leurs sorciers cyniques.
Car c'est un fait, ce qui manque à l'esclavagiste
c'est l'amour vrai !
Pour lui j'ai tout sacrifié
jusqu'à porter le bonnet de l'âne menteur
mais mes bonheurs comme mes malheurs
sont marqués du sceau de la vérité
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opus 229 :
TE PARAU NEI O OSIPEH IA 'OE
= Osipeh est en train de te parler .
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J'ai une amie, qui est une ondine de haut rang, et pas une sorcière. Elle a décidé d'apporter une compensation significative aux désagréments que me fait subir mon époque suite à mes choix de vie.
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opus 196 :
TE ARE VAHINE
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Prononcer Té aré vahiné .La femme vague. Eventuellement je la rencontre dans les frémissements du lagon, j'essaie d'être soleil pour la faire scintiller, et la brise fait frémir la surface de l'eau.
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opus 147 : TE HEI O TE HERE
prononcer : Té heï o té Héré
= la couronne de l'amour .The crown of Love
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TE NIUNIU REVA NŪMERA O TE 'Ī'IRI O TE PAPE
LE NUMERO DE TELEPHONE d'OSIPEH
transmis par Frabato
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Evidemment le mode d'emploi de ce niu niu , pronocer niou niou n'est accessible que par beaucoup de don de soi, de conscience et d'entraînements, et celui qui peut être un guide est rarement patenté par les hiérarchies castéistes.
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Il faut vraiment être un chercheur pour trouver des pistes et tailler sa route dans les buissons épineux. 'Oriata veut dire Danse des nuages, Oriata veut dire Vagabond des nuages . Les clés de l'Oracle du Phénix, c'est pour t'informer, mon frère, ma soeur, même si ce n'est pas sur papier glacé, même si c'est auto-filmé en plan fixe avec le matériel le moins cher, et enregistré avec un casque-micro qui grésille. A toi d'améliorer la partition de l'évolution de l'espèce.
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Sur cette terre , le poète Oriata hausse les épaules , affublé par les puissants de chair d'une tunique d'idiot, pour le décrédibiliser ,ce qui lui permet au moins de travailler incognito à se construire un corps de Lumière, sans trop inquiéter les vampires qui vitrifient la planète des coeurs et la nature pour leurs satisfactions meurtrières et commerciales .
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Ci dessous, Nim m'a pris en photo en 2011 devant une carte d'Afrique laissée par mon grand père Louis Cottalord
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