D.O.Tron : la Fête commence
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LA FÊTE COMMENCE
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Poème d'évocation de moments de ce que j'appelle ma 2ème vie , dans cette incarnation . Ci dessus , je suis photographié derrière Janagah et Chinnapen lors d'une Râs lila animée en 1976 , et l'année suivante je rencontrais Christine , ci dessous, lors d''une fête de 1977 à Sérénity School dont j'étais directeur et animateur, puis à Aurobeach, aujourd'hui appelée Quiet. Ensuite , une image du mariage le 16 août 1984 à Tahiti, et une autre où Christine au XXIème siècle est avec son nouveau compagnon Toni à Formentera ,apres 22 ans , étant devenus comme frère et soeur , nous nous sommes séparés amis pour nous ouvrir en de nouveaux couples , on trouvera dans un autre article un poçme et une photo du mariage avec Nim en 2012. Ce poème a connu plusieurs versions depuis 1977, l'une d'elle fut publiée en 1994 dans les 108 poèmes clés, éditions de la Bartavelle . Je n'ai pas pu m'empêcher de faire quelques corrections dans cette publication du 1er décembre 2012
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Tout est là ...
Il ne reste plus qu'à chanter pour la danse du Paradis !
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Là, les flots et l'écume où mon corps
émerge dans la fraîcheur rose des nuages ...
Là : les navires au milieu des nageurs.
Là : le large, là la Terre
Là , la sirène blonde qui fortifie mon éveil
et l'éclaircit de ses regards solaires
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Là : la troupe des brunes et de leurs condisciples
dansant sous les arbres
saisie par l'enchantement de ma flûte ...
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Là : les enfants qui grimpent et se balancent aux lianes
là les tambours, les magnétophones, les chants d'oiseaux ...
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Oui, je veux être une preuve de ton miracle par ces danses, ô Soleil !
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Le fleuve purificateur du temps
a aboli les dettes de la destinée
en allumant le feu de la vraie Fête
Nos lèvres mouillées scintillent
C'est midi !
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Que le soleil soit haut ou qu'il pleuve
la campagne répand sa mélodie !
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Insectes, grenouilles, oiseaux
semblables à nos coeurs élastiques,
chacun est là qui s'applique
à émettre le son de ses os !
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La paix colore les lignes de ta main
jusqu'aux rougeurs du crépuscule ...
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Notre planète tourne sans se lasser
à travers la galaxie minuscule ...
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Muet je trouve une compagne à qui parler
Elle s'offre avec le perfection de ses actes
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Avant même que nous soyons né
j'ai rayonné sur ce rivage !
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partout on sait payer de ses limites
oubli des vies passées en d'autres âges
et troquer contre des pépites
l'envol et la beauté qui n'ont besoin
que d'un grain de sable pour se faire aimer !
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La mer secoue nos corps et te retourne
et tu t'accroches à la bouée
géante qui t'attend à chaque bain
à l'origine conçue pour le pneu
d'un énorme camion déjà antique
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Les courants un jour nous emportèrent
au large, nous étions en fusion sans souci
jusqu'au crépuscule où les courants
nous ramenèrent sur le rivage !
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Mon amour tu m'enlaces, toi la plus belle
Rien n'est sale en toi, tu sais être invisible
tes lèvres innombrables et tes caresses
sont un océan de fraîcheur
Et me donnent la force e'accomplir !
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soudain, archer sans inquiétude
je me suis fait à l'idée de notre utopie
longuement préparée en dépit
des indifférences meurtrières ...
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Tes yeux dans les miens ont deviné
le paradis , toi la femme, moi l'homme !
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Soleil, et toi Christine la coupe transparente
vous aimez voir bercer du son de ma flûte
les petits garçons et les petites filles en bourgeons !
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je les fais tournoyer avec mes mains
et les tiennes aussi me lancent dans la danse !
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Soleil !
je t'offre mon coeur, mon sang rythmique, ma vie
baigne nous seulement sans fin de ta Lumière
Et guide nous à l'écart des tentations qui souillent !
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Alors l'arbre fleurit quand l'air est assez clair
les baisers sont des oiseaux dans les branches de nos corps
greffés ...
tes seins, l'alambic de nos liqueurs !
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Et Toi soleil des soleils
Plus d'un milliard de fois incarné,
astre multiplicateur d'astres
pour nos errances et notre éveil dans l'obscurité,
tu m'as appellé par la fureur de tes volcans
et tu m'as donné les tranquilles vergers promis
à partager par l'inlassable Etude !
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