D.O.TRON : La prière chantée devant Bora Bora , 1ère & 2ème version
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Ces photos de Christine et de moi même D.O.Tron ont été prises dans les années 80 près du motu Tane,ou îlôt de l'homme , à Pora Pora, ou BORA BORA, où nous avait invités Paul Emile Victor, apres être venu au Lycée La Mennais ,où j'enseignais, me rencontrer , attiré par ma création du Mouvement Pluriculturel Mondial , dont je cessai quelques années plus tard de publier la revue avec mon ordi d'alors et son imprimante, qui décéda . Le relais fut pris par Tutuuehitu lorsqu'il créa la revue et l'association poètes en Pareu , ou Poètes en Paréo, à Tahiti. Après avoir lu une fois le texte en silence, on pourra le chanter à la façon qu'on voudra, ou en s'inspirant du duo Lolé & Manuel ou des traces de mon chant fournies ensuite. Cliquer sur les notes de musique pour afficher en grand , et lire d'abord l'encadré en vert et violet , ce type de notation est davantage explicitée dans l'article "Méthode de musique catalytique". Improviser selon la tessiture qu'on a, mes notations sont ici juste pour suggérer un thème musical.
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La prière chantée devant Bora Bora ,version 2
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Seigneur qui a créé la beauté des îles
où le serpent et le scorpion n'ont pas encore abordé
toi qui a approuvé la transparence des lagons
et éveillé Nanihi dans le regard de Christine
Délivre par ton souffle cette planète Terre
des eaux nauséabondes du racisme et de la prédation !
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Seigneur de la compassion, inventeur de la rose et de la fleur tiaré
qui a autorisé les parfums et les reflets de ton ciel enchanteur
Crie fort même sans bruit au fond de nos oreilles
afin que soit trouvé la solution de l'équation
qui bannira toute souffrance et misère artificielle
sur tous les continents, et que partout tous puissent contempler
la splendeur infinie de ta danse cosmique
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Seigneur des amoureux et d'infinie bonté
Toi qu'on ne peut nommer qu'en vivant tes vertus
inspire tes enfants blessés pris dans les filets
des démons orgueilleux et puissants qui se font admirer !
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Et que chaque forêt soit un refuge où s'évader
sans loi pour interdire d'y vivre de cueillette dans la nudité !
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Seigneur de compassion illimitée, source de joie et de sagacité
apprends nous à parler la langue des étoiles
et à catalyser la pesanteur de nos tribus
par le sens de toute parole sincère
en tout livre instructif pour la vie quotidienne !
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Ah oui sans me lasser comme Agastyar mon maître
je ferai résonner la chanson de la fraternité et des illuminés
et même dans la nuit dans le secret des rêves
il y aura tes gongs , tes toérés , tes triangles d'argent
leurs ondes à boire pour miraculer les criminels et les lépreux !
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Seigneur , guéris les corps des bons et les âmes des méchants
Les peuples de toutes couleurs ont soif de justice sociale
Aimantes les vers les désirs d'ivresse raisonnable
afin que les requins qui les ont piégés depuis longtemps
perdent leurs dents sans désirer qu'elles repoussent
et que désaddictés des mirages de la gloire terrestre
tous les enfants puissent tenter de s'élancer dans tes couleurs
sans être jour et nuit les cibles des chasseurs !
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Et si ce monde est celui du choix où se décide toute face
enseigne nous comment passer au paradis sans fin ...
Que devons nous abandonner, est ce nos peaux , nos os ?
car en voyant tant de douceur sur les nuages et les mers
il semble que tu montres une échelle montante d'instases en extases !
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Oui nous serons légers comme des cerfs volants
et flotterons très haut pour les songes des anciens et des enfants
afin que la morsure des zombis ne les convertisse
à l'aridité du coeur toujours assoiffé d'illusions et de paillettes
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Aide moi toi le pédagogue qui nous enseigne son Algèbre
et nous fait répéter la pluie de tes leçons , et tâtonner sans honte !
Oui je le sens par mon chant je m'élève sans cesse
et deviens insensible à la peur du naufrage !
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Invunérable est pour toujours mon âme et pourtant
mon corps est malmené par la tempête de l'incarnation !
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Sur les récifs hérissés de pointes me voilà ensanglanté , incompris
sauf de toi et des enfants qui ont entendu le cri
de l'oiseau Arévéréva
paradisier au plus haut du ciel
qui se fait admirer de toi seul pour ses vertus et de Nanihi
la vahiné de rêve que tu fais danser dans le corps de ma compagne
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Et que toute présence ayant part à l'Amour
accueille émerveillée l'hymne de refondation
de l'unité humaine dans la conscience supramentale
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Traces de la version 1 chantée :
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